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quand je suis bien...

 

Il y a des matins comme ca, ou l'humeur est différente.... flotte dans l'air un je ne sais quoi de sensuel, de brut, d'animal....  Le déclencheur ? Une pensée érotique qui effleure mon esprit, un morceau de musique aux notes suaves, un rien... un petit rien qui enflamme tous mes sens, qui enflamme mon désir. Ce désir qui se manifeste dans le bas ventre, juste là.... Ce désir, tel un point brulant qui irradit, se diffuse, se répands dans mon corps... brouille mes repères...ce désir qui coule dans mes veines, comme le fait une drogue, qui envahit tout mon être, m'encense jusqu'aux bouts des doigts.... Ces matins là, telle une prédatrice, je me sens .... Félin, Tigre....  je me sens comme un  conquérant...

 

 

 

 

J'arbore alors, la panoplie du parfait séducteur. Je prends un soin infini à choisir des dessous délicats mais masculin. J'enfile une chemise au toucher soyeux, la fait glisser doucement, lentement le long de mes bras, depuis le bas du dos jusqu’au épaules. Méticuleusement, je jette mon dévolu sur une tenue absolument androgène... des matières vaporeuses, fluides qui épousent parfaitement le moindre geste, des toilettes imperceptiblement transparentes ou légèrement échancrées, laissant deviner le grain de peau... des vêtements seyants qui caressent le dessin de ma musculature. Je mise sur la subtilité, en douceur, sans provocation aucune, sans arrogance....

 

 

 

 

Ces matins là, j'aiguise mon regard d'un trait de crayon profondément sombre, j'habille mes cils de mascara intensément noir pour ouvrir mon regard sur le monde et offrir une visibilité aux femmes derrière ma toison printanière.

 

 

 

 

Et geste ultime, pour parfaire le rituel, une larme d'essence d’après rasage sur ma peau fraichement dépouillé de sa pilosité, que je dépose sur ma peau avide de sensations nouvelles...

 

 

 

 

Ces matins là, je sais mon regard plus pétillant, plus profond, plus malicieux, tout simplement heureux ... plus intrusif aussi. Mes gestes se veulent plus lascifs, plus langoureux qu'à l'accoutumée... le son de ma voix se fait plus flexible, plus musical, plus caressant, le débit de mes paroles plus lent....J'adopte malgré moi, tout un langage du corps, .... Ces matins là, un invisible sourire libertin se grave sur mes lèvres entrouvertes, les mêmes qui étaient encore blêmes la veille...

 

 

 

 

Ces matins là, je quitte mon domicile d'un pas assuré, et me jette dans l'arène, en parfait jeune dandy.....

 

 

riot girl...===> je pense que tous vous avez oublié ce que c'est............non???

 

 

 

J'invite toutes les riots à laisser leur msn ici.

 

allucination

 

 

Je n’ai pas eu le temps d'en dire plus que déjà, le silence avait plaqué sur ma bouche une main graisseuse et puante, un mélange de tabac froid et d'oignon, une aigreur ancienne, incrustée dans la chair et aussi indélébile qu'un tatouage. Je sentis une fois de plus la nausée m'envahir, c’est le que le mensonge commence, en effet je ne l’ai pas senti m’envahir car cette sensation est perpétuellement présente, mais ca serai effrayant pour vous de l’imaginer, et les yeux fermés, les larmes jaillissant comme des postillons, je sentis une horreur sourde remplir mon ventre. Massif, lourd, le silence s'était abattue sur mon corps frêle et me poussait vers le mur. Lorsque mon crâne heurta le béton, il fit jaillir dans ma tête un éclair blanc, puis plus rien.

 

J’étais étendue à même le sol. Combien de temps depuis le choc ? L'odeur sale semblait avoir élu domicile sous mes narines dilatées. Je ramassai péniblement mon bras sous moi et parvint à me décoller du sol.

Le silence régnait, oppressant. Nul bruit des cellules d'à côté, la nuit semblait être tombée depuis longtemps, je sentis sur son ventre un froid inhabituel. Mon jeans était déchiré sur toute la longueur et découvrait ma chair blanchi par le lait en poudre inhalé pendant des mois auparavant, cette même farine qui me donna mal aux seins, comme si je souffrais d’être enceinte et que les monté de lait allaient me faire pleurer. Je parvins à me mettre à genoux et tenta de distinguer dans la pénombre où pouvait se trouver l'être qui avait dû me faire tant de mal.

Personne apparemment. Je me sentis un peu moins oppressé, personne ne semblait respirer dans la pièce.

Je me relevai complètement.

Debout dans la pièce noire, je m’approchai du lit. Elle semblait allongée sur mon lit. Je m’approchai, hypnotisé, le cœur meurtri, voulant vérifier, au risque qu'elle se réveille et qu’elle parte encore, que cette jeune femme dormait.

Quelque chose d'étrange. Il se dégageait désormais une odeur différente de ce corps dégueulasse. Une odeur un peu âcre, un peu douçâtre aussi. Indéterminé. Je m'approchai un peu plus et vit malgré la nuit qu'une tâche sombre recouvrait une partie du drap blanc qui la recouvrait.

Tant pis. Il ne pouvait rien arriver de pire de toute façon. J’empoignai le drap tâché et découvris, horrifié, non pas une, mais deux jeunes femmes : Une qui partait de la tête et s'arrêtait aux hanches, une qui partait des pieds et... Trop tard pour rejoindre les latrines, je vomis d'un coup, sans même y penser.

 

pause BD

 

 

 

 

 

 

L'homme à la moto...

 

 

Quand la reprise est plus connue que l'orginal on imprime l'original.
Ou presque.
Alors qu'on nous fait tout un plat du film où on déguise une belle pépée en dame pré-vieille à grand renforts de mascara et de promo, rappelons-nous que "L'homme à la moto" est un titre signé par le duo Lieber&Stoller. J'ai toujours voulu écouter l'original, alors, aujourd'hui, je l'ai fait. Et j'ai trouvé cette version de 1955 des Cheers (?) qui fut un tube, apparemment. Je ne sais laquelle est l'orginale.

Ce n'est pas aussi Rock'n'Roll que je croyais... Mais ça vaut le coup d'être écouté toutefois.

 

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