c n'est pas moi mais preske (fisikement ..)

            Moi, Fabrice Simon, après une longue et dure autoanalyse je me suis rendu compte que mes défenses psychologiques on été affaiblie, je ne suis plus qu’un monstre ordinaire. Je suis un personnage d’une race parallèle a la votre, le seul représentant de mon espèce. Incapable de séduire autrui, j’accepte ma solitude car elle est selon moi inhérente au statut de prédateur 5 je ne suis que prédateur dans la quête de bonheur). Si l’échelle du temps me sépare irrévocablement de ce que chercher dans l’humanité, je ne suis ni cruel ni pervers, je me laisse même apprivoiser l’espace d’une étreinte.

 

«  J’étendis mes doigts, étudiant mes main avec ma vue de nyctalope : ce n’étai pas une main d’homme mais les serres d’un oiseau de proie. Un oiseau de proie ne se fait pas de souci. Avant je ne m’en faisais pas. ( …)

Je ne pouvais abandonner ce que je portais en moi._ ces gens éclatants comme des flammes. Combien de temps vont-ils encore danser dans ma mémoire, même après leurs mort ? On dit que le temps efface ce genre de visions. Qu’il transforme le manque d’une personne et la souffrance que cela apporte en souvenirs indélébiles mais plats et sans sentiments réels. Et si ce n’était pas vrai pour MOI ? Si d’autres visions s’y ajoutaient sans cesse. »

«  Une brèche a été faite dans ma vie, par laquelle n’importe qui peut entrer. »

 

            La destiné du monstre que je suis ne laisse que trop peu de place a la « romance » je n’ai pas le droit de m’attacher aux humains normaux dont je devrai quoiqu’il arrive être séparer et en souffrir.

 

« Il n’est pas dans la nature des prédateurs de s’abandonner au genre de rêverie romantique que leur attribuent les autres. Je n’ai pas le temps d’avoir des états d’âme. A chaque réveil j’ai trop de chose à apprendre. »

 

            Mais tous ceux qui sont comme moi ne s’assument pas aussi brillamment. Ils ne cherchent pas non plus à se donner « une réalité humaine ». Si leur ancienne socialisation les hante, leur statut de prédateurs de créateur de rêve d’amour de lien externe du monde avec les homme de machine a sentiment qui souffre par le fonctionnement de ces propres rouages, les pousse a aimer et a aimer encor d’avantage ceux qu’il ne son plus et ce qu’ils ne serons jamais plus. Des cet instant, ils se sentent dépossédés d’eux-mêmes et ont désespérément besoin d’une initiatrice, d’une compagne. Ma vie jusqu’a ce jour ne fait que de relaté l’expérience tragique d’un personnage vampirisé contre sa volonté d’une trop forte capacité sentimentale pour lui. Un homme incapable d’alléger sa solitude.

 

« Je suis la lèpre et j’infeste celle qu’entre toute j’aime afin de ne plus être seul dans ma damnation obscène ».

 

            L’épreuve de ma métamorphose n’a pas été vécue comme une seconde naissance. Elle ne permet me permet pas de transcendé ma nature encor moins de devenir une créature surhumaine. Si moi je met fin a cela il faut savoir que la majorité des autres comme moi ne renoncent pas et relèvent le défi.

 

«  Chimère »

 

            Chimère de la solitude tu m’immerge dans un passer oublié et me permet de me rapprocher de moi, le succube de l’amour. Le quotidien me tu, celui qui est perçu par les yeux d’un enfant, seulement, t vous ne pouvez pas comprendre. La quête d’un compagnon parcourt ma vie,

 

 

« La solitude du mal »

 

            Je suis une espèce en voix de disparition par la normalisation du au temps dit modernes. Tentez avec moi une réconciliation entre les êtres.

 

CHIMERE tu me noies dans la solitude du mal haute chimère qui danse avec les nuages ne m’emmène pas dans ce monde ou je refuse d’aller sans personne…………. 

 

« CHIMERE »

 

« Chimère »

la vielle maison existe ..........

 

« Tout autour de moi, même au milieu de l’hiver, la vie scintillait. Seuls la route et moi étions obscurs. » (…) « Il flottait dans l’aire une odeur de solitude » (…)

 

«  Je ne pensais pas pouvoir éprouver du chagrin, mais, des nuits durant inconsolable, j’ai erré dans la vielle maison comme un spectre sans conscience, condamné à répéter éternellement une ronde sans but…… »(…)

 

«  Je suis le monstre qui tombe amoureux et est détruit par ses sentiments humains, je suis le monstre qui reste authentique. »

 

 

         Je suis un aujourd’hui un homme et pourtant je ne sais plus rien, je ne maîtrise plus la vie les doutes semblent apparaître avec l’age cela me surprend………….

 

         Depuis toujours j’ai vue la solitude comme on me la enseigne à savoir comme des lieux vague déserts, là ou le monde véritable se finissait et ou commençait l’expérience de l’ermite du poète du prophète et du bandit (tous ceux qui sont en fait en marge aujourd’hui grunge beatniks skined …). Obligé de cacher ma véritable nature au reste du monde j’ai du prendre cette voie sombre et escarpée. Le monde d’aujourd’hui m’a condamné à l’exclusion des hors-la-loi et à la solitude des monstres.

 

         Pourtant, dès les premiers jours qui on suivi ma prise de conscience j’ai cherché a quitter cette retraite imposée. Je ne pouvais me satisfaire de l’ombre d’un amoure caché, ni de la quiétude d’amoures de vacances. Poussé par une soif inextinguible de sentiments communs et de souffrances vitales, moi Fabrice je n’hésiterai pas a quitter mon monde de solitude, monde merveilleusement riche de création et de sensation humainement inconnues pour m’installer dans celui du monde entier…. Pour celui d’une femme aimée……

 

         Moi je nargue la bonne société par mon esprit de conquête et par mon incroyable capacité à vous corrompre vous les gens à qui je veux ressembler….Mais je me démarque aujourd’hui de cette tendance en vous disant que c’est vous qui m’y avez coincé. J’était déjà a la recherche d’un compagnon de vie lors de ma mort prématurée que fut la naissance de mon esprit crique, Mais j’ai du patienté jusque là… pour rien encor… car les femmes son tellement ambiguë peu être parfaitement sincères mais si ambiguë. Alors j’ai décider de me mètre a l’art pour restaurer mon âme…..

 

         C’est donc mon imagination qui me sauve petit à petit, les gens comme moi ne son plus des phénomènes isolés sur terre, la population entière a muté par la force de ma pensée en ce que je suis en ce que j’étais, mais surtout j’échangeais mon rôle avec le votre et devint le dernier Homme stupide insipide ais heureux au monde, j’oubliai mes peines et me débarrassais alors de mes fardeaux physique et devin beau. Immunisé contre tous sentiment ou sur sensation sentimentales qui était mienne j’endosse la peau du chasseur de monstre que vous étiez pour moi.

 

 

«  Tous les visages blêmes étaient levés vers moi. Je fit un pas en arrière et une pensée étrange surgit dans mon cerveau : _ a présent, c’est eux les monstres…………._ Le concept de normalité entre guillemets n’a jamais eu de sens qu’aux yeux de la majorité après tous.

 

J’en suis seulement conscient aujourd’hui, c’est ce qui est triste.

 

Je regarde à nouveau le monde, et le peule de la terre, et maintenant je sais que je n’en fait pas partie, que je ne suis pour vous q’un objet de sombre terreur la somme de toutes vos phobies existentiel ce a quoi aucun de vous ne voudrai ressemblé, quelqu’un qui ne mérite que d’être détruit par un miracle ou par un malheur.

 

 

         A la suite de cette expérience imaginaire qui dénonce vôtres comportement et le mien face à la monstruosité de chacun, j’ai décidé de m’émanciper de m’humaniser. Je reprend toute ma dimension psychologique, puis d’éviter le jugement que vous me faite. Voila je me justifie envers vous :

 

 

« Même dans les forteresses reculées de moi même ou je passe le plus claire de mon temps, j’ai entendu parler du nouvel esprit de tolérance qui se répand à la surface de notre globe en ces dernières années de ce siècle. Je vais donc essayer a nouveau. »

 

 

         Au gré de mes nouveaux jours je retrouve mes couleurs et acquiert une « véritable » sensibilité (ni démesuré comme la présente ni atrophié comme la vote). Je parais tourmenté par des passions contrariées, des problèmes existentiels et relationnels. Si depuis quelque temps je ne suis plus nécessairement coupable, mes amours plus forcement contre-nature (rien de pervers) mon besoin de vie et d’inspiration m’exile toujours.

 

 

« Même si le secret du rajeunissement biologique était trouvé, je vieillirais encore ; même si le vieillissement des organes était freiné ou ralenti, le poids des années et des souvenirs nous vieillirait encore et toujours ; même si l’Homme ignorait sa date de naissance et omettait de compter les années, quelque chose l’avertirait secrètement de la vieillisse prochaine et lui chuchoterait a l’oreille […] : car c’est le temps à l’état pur qui nous vieillit : le temps pur c'est-à-dire le blasement progressif, le tarissement de toute fraîcheur, l’amortissement de tout élan et de toute conviction passionnée, l’usure de toute innocence. » (La Mort)

 

 

         Pour comprendre « e fardeau de la vie » les monstres en mon genre ne s’allongent pas sur le divan mais font seul le travail à faire sur eux même. A mon tour j’essais :

 

 

«  Je suis en un sens une sorte d’archétype voyez-vous ?... Je n’ai pas d’âme.

 

Je suis uniquement animé par vos peurs, vos terreurs intimes. C’est cela qui engendre la terrible solitude qui est la mienne…. Je suis un homme amoureux du monde ……………. » […] «  Tu me comprendrais, moi, une créature extra humaine, mais qui plonge ses racines au plus profond de l’âme de hommes. Et moi aussi, je comprendrais. Avant, j’avais peur de la lumière, et du ciel.

 

A présent, cela ne me fait plus rien […] N’aimerais tu pas comprendre pourquoi ? N’aimerais tu pas t’entretenir avec un poète un archétype en chères et en os ?........................ »

 

miroir.............. .................... .................... ..........

Haut triste monde je m’adresse de nouveau a toi, les chant la musique ne me suffise plus, l’apaisement que ces choses me procurai est comme une drogue douce pour le pire des TOXICO il me faut du fort qui dure, délivre moi de l’ignorance et apprend moi a ne plus aimer comme on aime le monde enseigne moi a être moi et a aimer cette femme d’une autre manière. Monde ohhhhhh très cher monde raconte moi dévoile moi explique moi le secret des circonstances qui fon que l’Homme tombe toujours amoureux de celle qui le hait de celle qui ne voie lui qu’un petit rien du tous………….. Je ne sait plus pourquoi toujours je me réservai d’avoir des sentiment mais depuis que je suis ce en quoi elle m’a transformer je suis une machine a aimer……………. Et  haire plus forte que jamais elle a débrider en quelque sorte la pompe qui me sert de cœur de temps a autre. J’aime j’aime et j’aimerais je suis guéri de l’oppression qui faisais de moi un monstre horrible, aujourd’hui je ne sui plus qu’un monstre comme quasiment n’importe qui mais je reste la crasse accumuler au rideau de douche alors tous va bien …………………………..

 

Depuis que le soleil est revenu la lumière blanche m’aveugle et me noyé dans des rêves de vie tranquille paisible ou la seul chose qui ne vas pas est qu’il face recommencer le lendemain.

 

Monde oh monde délivré moi de ton emprise éjecte moi, comme l’électron libre que je suis ……………………….. Depuis toujours je te raconte que je préfère être une vielle comète que personne n’examine de sa lunette, a une comète que tout le monde désir, je veux  pourtant être une lumière………… ma vie est en compromis, je te l’ai déjà di je rêve de l’impossible, tu le sait mais tu ne fait pourtant rien pour m’en empêcher………….. Pourquoi l’ai-je rencontré ??????????????????????????????? Pourquoi ????????? Pourquoi je souffre de l’aimer ?????????? Pourquoi suis-je mélancolique et pourquoi je culpabilise en ayant l’impression que depuis elle j’aime moins le monde ?????  Peut tu seulement me répondre et me dire pourquoi a tu fait en sorte qu’un tel malheur arrive ?? Pourquoi a tu fait en sorte que nos chemins se croisent pourquoi je ne puis comprendre tes plans, pourquoi ma tu fait succomber a ses charme et a ça douce voix ….. ???????????????????

 

l'anneau sacré du mariage depuis Mc Beth..........

Voila ………………………………………. Je ne sait pas vraiment comment écrire cet article, c’est une des première foi que je me lance dans un épanchement qui ne soi pas une chanson.

 

Bon je me lance donc,…………………………………………………………….. j’écrit cet article pour tous les mecs qui comme moi son normaux, tous ce qui éprouve ou éprouverons un jour un sentiment d’amour pour une femme une jeune fille, leur voisine de quartier ou de cour. …..  Je souhaite parler au nom de ceux qui ce fon vomir sur les pied par celle qu’ils aiment un soir de fête ou eux sont rester sobre car déjà ils étaient soul et enivrer par  la seul idée d’une fête avec la fille qu’ils attendaient depuis leur 15ans, ceux qui toujours se demandent pourquoi chercher l’amour quand on a la haine a porter de main, ceux qui toujours serons les mecs avec qui on est juste amis les mecs qui tombent amoureux de la sœur rebelle d’une famille de riche qui ne savent pas accepter la différence. Je suis comme ces gars je suis un mec normal légèrement différent. Je suis GRUNGE et donc je vie ces choses à exposent infinie, j’aime tellement les gens que j’arrive a en souffrir et de cette souffrance terrible qui me fait me lever avec un goût de dégoût je remarque que plus le temps passe et plus j’aime les gens et plus je devient autodestructeur et moins je reste passionner à la musique et à l’amour que l’on pourrai m’offrir et que je pourrai offrir également. Je ne suis plus vraiment moi-même depuis toujours je ne serai pas vraiment moi-même non plus un jours, je reste la, je passe et repasse, près de vous sans que vous ne le sentier, je me consume très lentement plutôt que de brûler a toutes allures, je suis comme fini de naissance toutes les filles pour qui un désir en moi ai né un jour son partie de ma vie elles se sont comme enfui et aujourd’hui je ne sui plus qu’une sorte de semi homme amoureux de toutes femme qui passe plus de 5 minutes de gentillesse avec moi , je suis l’ami amoureux  de l’amitié amoureuse je ne sui rien dans la vie des gens plus que je ne suis dans la mienne et que les gens le son moi ou plus pour moi. Je me demande si je suis bien ce que je pense être le crise identitaire n’est pas vraiment un problème en soi pour celui qui la subit mais plutôt un problème pour son entourage proche ami(e)(s) famille sil y en a…………………….. Il m’est difficile d’écrire depuis un moi je ne touche plus vraiment ma guitare comme avant je suis peut être has been peu être suis-je le dernier de ma catégorie d’homme si cette catégorie a jamais exister. A vous femme fille jeune fille qui lisent ces mot et c quelque ébauche de phrase incompréhensible qui sonne creux et faux qui ne vous inspireras que le rire et la méprise je vous dit brûler cramer a toutes allures et faite brûler vos ami(s) de votre amour et de leur amour pour vous soyer vous même et accepter que les autres en face de même, aimez les pour ce qu’il son de jeune mec plutôt naz avec un tendance autodestructrice qui ne s’efface que rarement.

 

Monde je t’aime monde qui ne se conduit jamais comme un Homme et qui toujours reste le même en différent je suis comme toi, j’ai des problèmes qui me fon du mal mais je ne fait rien pour les régler je les aime et les aimerai encor demain car ceux sont eux qui me garde envie il son les seul chose qu’il me reste car plus d’amour plus de rire honnête plus de vie autour de moi je ne sui plus que ce tas de problèmes mais je suis heureux ou du moins j’essai d’être heureux de l’être, de tous mon possible j’essai vraiment mais si jamais j’échoue sache que je ne serai pas assez fou pour te quitter prématurément je serai la sans vraiment l’être comme la crasse sur les cheveux d’un chauve je resterai anéanti et oublier mort né dans l’esprit et vivant seulement de corps pour crier la douleur…………………….

To Boddah

 

 

Speaking from the tongue of an experienced simpletion who obvioulsy would rather be an emasculated, infantile complain-ee. This note should be pretty easy to understand.

 

 

All the warnings from the punk rock 101 courses over the years, since my first introduction to the, shall we say, ethics involved with the independence and the embracement of your community has proven to be very true. I haven't felt the excitement of listenning to as creating music along with reading and writing for too many years now. I feel guilty beyond words about these things.

 

 

For example when we're backstage and the lights go out and the manic roar of the crowd begins, it doesn't affect me the way in which it did for Freddy Mercury, who seemed to love, relish in love and adoration from the crowd, which is something I totally admire and envy. The fact is, I can't fool you, any one of you. It simply isn't fair to you or me. The worst crime I can think of would be to rip people off by faking it and pretending as I'm having 100%fun.

 

 

Sometimes I feel as if I should have a punch-in time clock before I walk out on stage. I've tried everything within my power to appreciate it (and I do, God believe me I do, but it's not enough). I appreciate the fact that I and we have affected and entrained a lot of people. I must be one of those narcissists who only appreciate things when they're gone. I'm too sensitive. I need to be slightly numb in order to regain the enthusiasm I once had as a child.

 

 

On our latest 3 tours, I've had a much better appreciation for all people I've known personally and as fans of our music, but I still can't get over the frustation, the guilt and empathy I have for everyone. There's good in all of us and I think I simply love people too much, so much that it makes me feel too fucking sad. The sad little sensitive, unappreciative, Pisces, Jesus man. Why don't you just enjoy it? I don't know!

 

 

I have a goddess of a wife who sweats ambition and empathy and a daughter who reminds me too much of what I used to be, full of love and joy, kissing every person she meets because everyone is good and will do her no harm. And that terrifies me to the point where I can barely function. I can't stand the thought of Frances becoming the miserable, self-destructive, death rocker that I've become.

 

 

I have it good, very good, and I'm grateful, but since the age of seven, I've become hateful towards all humans in general. Only because it seems so easy for people to get along and have empathy. Only because I love and feel sorry for people too much I guess.

 

 

Thank you all from the pit of my burning, nauseous stomach for your letters and concern during the past years. I'm too much of an erratic, moody, baby! I don't have the passion anymore, and so remember, it's better to burn out than to fade away.

 

 

Peace, Love, Empathy

 

 

KURT COBAIN

 

 

Frances and Courtney, I'll be at your altar.

 

 

Please keep going Courtney, for Frances.

 

 

For her life, which will be so much happier without me.

 

I LOVE YOU, I LOVE YOU!

 

 

 

 

Traduction

 

A Boddah,

 

 

Paroles de la bouche d'un simplet expérimenté qui, de toute évidence, est un pleurnichard émasculé et infantile.

 

 

Cette lettre est assez simple à comprendre.

 

 

Tous les signaux d'alertes lancés par les théoriciens du rock punk au fil des années, de ma première initiation à, disons, l'éthique qui accompagne l'indépendance et l'étreinte de votre communauté, se sont révélés justifiés.

 

Cela fait trop d'années que je n'éprouve plus d'excitation en écoutant et en créant de la musique, ni en lisant ou en écrivant des textes. Je me sens coupable, au-delà des mots.

 

 

 Par exemple, lorsque nous sommes en coulisses, quand les lumières s'éteignent et quand la clameur maniaque de la foule commence à gronder, ça ne me touche pas autant que ça touchait Freddy Mercury, qui aimait cela, se délectait dans l'amour et l'adoration des gens. C'est quelque chose que j'admire et que j'envie.

 

 

 Le fait est que je ne peux pas vous tromper plus longtemps. Je crois que le crime le plus bas, c'est tromper les gens, en leur faisant croire que je m'amuse vraiment.

 

 

 Parfois, j'ai l'impression qu'on me demande de pointer avant de monter sur scène. J'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour apprécier cela (et j'apprécie ça, Dieu le sait, mais pas assez). J'aime l'idée que nous avons touché et distrait tant de gens. Je dois être l'un de ces gars narcissiques qui n'aiment les choses qu'une fois disparues. Je suis trop sensible. Il faut que je sois légèrement tétanisé pour récupérer l'enthousiasme de mon enfance.

 

 

 Lors de nos trois dernières tournées, j'ai beaucoup mieux apprécié les gens que j'ai rencontrés et qui aiment notre musique, mais je n'arrive pas à surmonter la frustration, la culpabilité et la compassion que j'éprouve envers tout le monde. Il y a du bien dans chacun d'entre nous, et je crois que, tout bonnement, j'aime trop les gens, je les aime tellement que ça me rend foutrement triste. Ce poisson triste, insensible, ingrat, bon Dieu ! Pourquoi est-ce que tu es incapable d'en retirer du plaisir ? Je n'en sais rien !

 

 

J'ai une déesse pour épouse, qui transpire l'ambition et l'empathie, et une fille qui me rappelle ce que j'étais. Elle est pleine de joie et d'amour, elle embrasse tous ceux qu'elle rencontre, parce que le monde est bon et que nul ne doit lui faire du mal. Et ça me terrifie au point que je ne peux plus fonctionner correctement. Je ne supporte pas de penser que Frances deviendra un jour malheureuse, auto-destructrice, flirtant avec la mort, comme moi.

 

 

 J'ai une belle vie, et j'en suis reconnaissant, mais depuis l'âge de sept ans, je déteste le genre humain dans sa globalité. Seulement parce que ça semble tellement facile pour les gens de s'entendre entre eux et d'être compatissants. Seulement parce que j'aime les gens et que je me désole trop sur leur sort.

 

 

Merci à tous, du plus profond de mon estomac brûlant et nauséeux, pour vos lettres et vos attentions. Je suis un gosse trop fantasque, trop capricieux ! Je n'ai plus la passion, et, souvenez-vous, mieux vaut brûler vivement que de s'éteindre à petits feux.

 

 

Paix, Amour, Compassion,