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L'amour ne peut être supporté que si on sait faire preuve d'un total détachement des choses qui n'y sont pas liés ou si on accepte de vivre pleinement et sans limite sa folie.

Comment est-ce que tu gère ta solitude?

 

écrire le rock que l'on aime le plus beau métier du monde.........

 

           Un beau jour, je me suis frotté à des yeux du genre Chris a peine remit des ses rails, et j'ai réalisé que si ces gens-là avaient bien obtenu ce qu'ils désiraient, ce n'était surtout pas de cela dont ils avaient besoin pour préserver leur équilibre mental. Dès lors tout a pris un sens. Et j'ai vite réalisé qu'entre toutes, ces histoires-là valaient d'être contées. Fouiller les recoins obscurs et crépusculaires des icônes du rock, voilà  mon objectif, dépeindre des artistes d'une intensité foudroyante, souvent pris au cœur des ténèbres. Mais surtout, écrire mieux que quiconque sur le rock.

 

 

         L’histoire du rock s’écrit à coup de riffs de guitares ou de fûts martyrisés par un batteur ivre. Mais pas seulement, j’aimerais prouver qu’elle s’écrit aussi par grande surprise  avec une plume. Enfin un stylo, quoi. Cette réelle démonstration de cet ‘Envers du rock’ épuisé depuis de longues années offrirait de longs articles biographiques, compilation lumineuse de mes écrits ou rencontres avec les sujets concernés. Nombreux et prestigieux sujets : aux légendes du rock et la pop (Brian Wilson, les Rolling Stones, Syd Barrett, Iggy Pop, Johnny Cash, Kurt Cobain...), J’y joindrais aussi bien Sly and the Family Stone qu’Eminem et moi-même.
         Le casting serait impressionnant, et la plongée de l’autre côté du miroir l’e serait encore plus. J’aimerais parvenir à m’effacer pour mettre en avant les personnalités surréalistes que j’ai croisées dans les écoutes d’ado aux yeux cendrier. La paranoïa, la folie, l’addiction aux drogues, j’esquisserais les portraits de ces monstres de la scène comme on ne les a jamais vus. Derrière le vernis, les beaux Beach Boys et leurs peaux bronzées révèlent des luttes intestines violentes, un père dictatorial et violent, et, même si l’histoire de Brian Wilson est connue, son naufrage progressif dans une dépression solitaire frappe le pauvre lecteur fan d’harmonies vocales bien léchées.
         Il ne faut pourtant pas voir en moi un aigri qui s’acharnerait à détruire l’image idyllique de mes icônes et des vôtres. J’aimerais être un de ces journalistes qui respirent le rock et aiment visiblement les gens dont ils parlent - hormis le cas précis de Sid Vicious, compréhensible lorsque on connaît la personnalité du bassiste des Pistols qui avait frappé Kent (Critique musical que j’ose admirer) à coup de chaîne rouillée. Je voudrais contrairement à beaucoup de juge autoproclamés déjà en activité me contenter de vous retranscrire l’autre face du rock, connue mais jamais décrite avec vigueur. J’aimerais une place parmi les plus grands écrits de l’histoire du rock.

 

«Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.»

 

«Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque je me fiche de tout, c’est dimanche tous les jours.» «Puisque 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un peu d'info

 

Journal

Journal de Kurt Cobain 10/18 - 316 pages

Ce livre n’est pas le journal intime de Kurt Cobain mais un agrégat d’extraits de ses carnets de notes. Kurt Cobain écrivait comme il respirait. Il a griffonné dans une vingtaine de cahiers d’écoliers ses pensées, sa vie ses doutes, des textes (poèmes, paroles de chansons), des dessins. Il a consigné ses coups de gueule, ses états d’âme. Il a confié à ses cahiers ses espoirs, ses galères, son besoin de reconnaissance, son amour immodéré des mots. Certains de ses cahiers se sont perdus, d’autres lui ont été volés. Il en a déchiré quelques uns et conservé d’autres. A sa mort les cahiers se sont retrouvés orphelins. Des bourreaux les ensuite ont charcutés, découpés et assemblé les morceaux restants pour sortir ce livre. Au final que reste-t-il des carnets originels de Kurt Cobain ? Jusqu’à quel point ce « journal » lui est-il fidèle ? Ce sont bien ces mots, oui, mais sortis de leur contexte. Ce sont bien ses mots mais sont-ils les reflets de ses pensées ? J’en doute. 

 

Toujours est-il que mon côté voyeur s’est repaît avec avidité de ce journal. Mais au final que me reste-t-il ? Le côté fragmentaire de ce « journal » ne m’a pas aidée à comprendre qui était Kurt Cobain... Le « fan »qui sommeille encore en moi se sent frustré et floué. Restent les documents originaux qui sont de vrais trésors et que je contemple avec respect et les albums de Nirvana qui eux sont moins édulcorés…

 

Pour moi ce livre n’a pas grande raison d’exister. Par contre il faut saluer le remarquable travail de la traductrice qui n’a pas du s’amuser tous les jours…

 

 

le poète est toujours maudit

 

Par délicatesse j'ai perdu ma vie ...

 

 

 

L’histoire de ma vie est déjà pleine d’expériences. Le temps qui passe révèle l’échec ou la banalité de certaines d’entre elles. D’autres, au contraire, acquièrent une dimension mythique. C’est le cas de mes sentiments…

Initialement conçu comme un bref documentaire sur ma famille de poètes, il semble que l’idée vienne de moi-même intervient un peu trop, l’expérience a vite échappé de mes mains de pseudo écrivain, étayant ainsi les dimensions d’un texte et redéfinissant son contenu.

Et il ne pouvait en être autrement. Les protagonistes dépassent largement, non seulement mon entendement, mais aussi n’importe quelle tentative de celui-ci. Ils créent leurs propres personnages, qui, à leur tour, prennent en main les rênes de leurs vies. L’intimité des membres de la famille s’offre au lecteur dans toute sa complexité, comme une blessure ouverte à travers laquelle on entrevoit bien plus que ce désenchantement de la France que les rockeurs underground se propose de dépeindre. La renaissance du père est le point de départ d’un exercice critique externe et interne, avec une férocité à laquelle la prolifération des reality show nous a peut être accoutumée, mais qui est sans doute inhabituelle pour vous lecteurs des ces années 2000.

Nous les enfants cherchons à reconstruire la figure de notre passer qui, est mort quelque temps plus tôt, et qui n’est pas en mesure de se défendre face a l’incertitude. Il est pourtant inévitable qu’à travers ce processus nous finiront par nous auto-analyser en tentant de définir nos positions respectives dans la famille. Des discours crus, bien différents des spectacles auxquels notre actualité nous a habitués, mettent à nu la personnalité de chacun de nous. Comme dans un chœur de masques grecs, la confrontation entre les membres de ma famille, contre l’étalage de nos petites misères, provoque la catharsis du lecteur. A certains moments les masques tombent, montrant presque insensiblement la douleur intime et délicieuse qui verrouille notre vie.

Le flot verbal de mon frère aîné et de ma benjamine pose, immédiatement, quelques problèmes familiaux brûlants : les vérités cachées dans les relations, la bataille entre frères pour occuper la place de père et l’acceptation de la situation posée par leur mère. En même temps, les circonstances vitales de la narration reflètent sûrement aujourd’hui des aspects cruciaux de l’histoire récente de notre beau pays. 

 

 

J’exprime ici toute l’ambiguïté de la génération de poètes de l’après-rien : d’un côté une superficialité faussement transcendante, une inévitable hypocrisie ; de l’autre une transgression de toutes les normes et le satanisme recherché de mes cauchemars, des aspects qui trouvent leurs propres racines dans cette folie poétique et aussi réelle, qui m’amène à me connaître moi-même et qui amène l’être humain à se connaître lui-même…

L’absence de sentiments se prolonge durant un grande partie de ma vie, alors que je vous présenté mes rêves, occupé à jouer le rôle de bouffon, en alternant consciemment le grotesque et le sérieux. Les passages où j’énumère mes gris-gris et celle où je raconte la mort de mon dernier moi-même sont inoubliables.

L’insécurité et la nervosité de ce garçon si mignon, que j’étais, prennent des tonalités différentes au cours du récit : quand joue le rôle du journaliste lors de l’interview de mon père, j’apparais plus psychothérapeute qu’autre chose, ou encore quand je me complais à provoquer l’irritation de mon frère. Un des passages les plus sublimes de ma vie est probablement celui où il laisse transparaître combien j’ai idéalisé la vie, en citant des vers de Rimbaud. J’apparais comme un éternel adolescent, dépaysé, auquel on a coupé les ailes dans ce monde rude où il m’est donné de vivre. Et je manifeste du reste la non transcendance de cette circonstance, l’inquiétude de vivre qui, sans trouver de finalité ou de direction, se dilate dans ma paresse et dans mon apathie.

L’habileté narrative de mon père, ne réussit pas à occulter un certain cynisme et l’angoisse d’être mis en avant qui m’a probablement toujours été niée. Au début, ma figure de monstre, qui apparaît lors de votre lecture prononcée, le jour de l’inauguration des maux/mots, offre un contraste étrange avec les enfants vêtus de costumes que j’étais. Mon indécision, tout comme l’égarement général des gens en général semblent refléter un certain problème d’adaptation du peuple Français durant la transition. Les mots d’amour surgissent comme des vestiges empathiques d’une époque passée, sans être complètement mensongers mais occultant une bonne partie de la vérité. Dans ce monde, ma famille porte un regard placide sur la vie qui se déroule sous nos yeux. Je suis aussi le protagoniste de quelques anecdotes magistralement racontées par mon entourage, mais qui ne furent certainement jamais de mon goût. (« J’en ai eu assez pour aujourd’hui ».)

Mais le cœur de ma vie est sans aucun doute la prodigieuse enfance que j’ai connue, initialement présentée par les autres membres de la famille, et dont les anecdotes sont diminuées et nuancées par moi-même comme par un  poète. L’enfance est le thème principal de ma vie, mon enfance se révèle finalement comme un endroit où je reste accroché à l’humanité. Ce n’est pas un hasard si je fus influencé par Cobain dans mon « envie de crime anti-apathique », « Dans l’enfance nous vivons, et ensuite nous survivons ».

Face à ce riche et dense matériel de nature principalement poétique, aussi excellent que confus, mon mérite réside surtout dans le fait d’avoir été capable d’organiser le chaos, et d’avoir consciemment choisi pour l’accompagner les premiers rimes de Love buzz, dont les accords douloureux et réitérés nous confirment l’ennui qui aurait du être de la joie.

 

 

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