J’étais habituée à marcher dans rues serrées de la ville le cœur au fond de ma poche, entre un paquet de chewing-gum à moitié vide, et un morceaux de fer rouiller une sorte d’anneau qui m’a quitter,  pour évacuer les feuilles mortes, souvenir amnésique de mon esprit exigu, qui s’accumulaient sur mes tempes alourdies. Je slalomais entre les ruelles et les parcs, les lunettes de soleil fièrement montées sur le nez quand elle me barra la route de son corps merveilleux. Je m’arrêtai, avalai le paver de mes pieds, crachai quelques souffles pénibles, priai pour que le petit Cupidon ne soit pas qu’un mythe et posai religieusement mon regard sur elle visiblement décidée. Décidée à quoi ? A me faire passer l’envie de compromettre mon avenir funèbre. "Tu ne vas pas partir en vacances avec sans un baiser d’adieu tout de même !", murmurât-elle. Je n’eus pas le temps de rétorquer que je passais mes vacances à l’ombre du platane central d’un parc ou seul je me rendais. Le lendemain, je tenais un tout autre moral que celui que je venais d’avaler. Un air paisible était assis à la droite de mon eternel allure de fatigue qui se disputait alors avec mes regrets. Tout allait pour le mieux. Je ne m’en tirais pas si mal : En 20 minutes, seulement 15 jeunes amies, vielles amies poussiéreuses de regrets, perlées de reproches à mon égard mon saluées, et trois pauvres « clampins » m’ont cherchés des crosses, j’ai du les rosser. Je sentais mon front s’emperler à mesure que je progressai dans la lumière blanche de la ville. Mes souhait ne se tenait plus de fierté. Et puis soudain… "Stoooooooooooooooooooooooopppppppppppp !" Sans réfléchir, obéissant à l’ordre comme je l’avais toujours fait, je me retourne, elle est la encore… Elle avala son rouge à lèvre d’un léger mouvement de langue et de dents et les trois piétons qui me suivaient, pourtant à assez grandes distances, goûtèrent à mon dos, ils me heurtaient, et c’est que je réalisa que plus de 10 secondes s’étaient écoulées. Devant moi, l’air absent, cette fille finissait en « trottinant » la traversée des quelque pas qui lui restai pour franchir le passage clouté. Je ne devais plus jamais revoir cette personne, elle me faisait peur, j’avais peur d’être aimer pour ce que je suis vraiment dans ce monde ou tous le mondes cherche à trouver quelqu’un avec qui ne pas jouer un rôle moi j’avais de l’avoir trouvé.
Je repartais dans le grand bourdonnement des piétons, visiblement contrarié. "Nous ferons mieux la prochaine fois, nous ferons mieux."

Frank Sinatra - All Or Nothing At All Lyrics

(A. Altman, J. Lawrence)
[Recorded May 16, 1966, Hollywood]

All or nothin' at all
Half a love never appealed to me
If your heart, it never could yield to me
Then I'd rather, rather have nothin' at all

I said all, nothin' at all
If it's love, there ain't no in-between
Why begin then cry for somethin' that might have been
No I'd rather, rather have nothin' at all

Hey, please don't bring your lips close to my cheek
Don't you smile or I'll be lost beyond recall
The kiss in your eyes, the touch of your hand makes me weak
And my heart, it may grow very dizzy and fall

And if I fell under the spell of your call
I would be, be caught in the undertow
Well, you see, I've got to say "No, no, no"
All or nothin' at all

[instrumental]

And if I fell, fell under the spell of your call
Don't you know I would be caught in the undertow?
So, you see, I just got to say "No, no"
All or nothin' at all

All or nothin' at all

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Lundi mardi et jeudi: 12H/14H

Bourdonnement Amoureux

Me croirais-tu quand je te dis
Tu es la reine de mon coeur
S'il te plaît ne me déçois pas quand je te fais mal
Cela ne signifie pas juste ce que cela semble signifier

Peux-tu sentir mon bourdonnement amoureux ?
Peux-tu sentir mon bourdonnement amoureux ?
Peux-tu sentir mon bourdonnement amoureux ?
Peux-tu sentir mon bourdonnement amoureux ?

Me croirais-tu quand je te dis
Tu es la reine de mon coeur
S'il te plaît ne me déçois pas quand je te fais mal
Cela ne signifie pas juste ce que cela semble signifier

Peux-tu sentir mon bourdonnement amoureux ?
Peux-tu sentir mon bourdonnement amoureux ?
Peux-tu sentir mon bourdonnement amoureux ?
Peux-tu sentir mon bourdonnement amoureux ?