Okey Béa…

J’ai suivi ton conseil je mets en ligne une liste de choses qui me feraient plaisir dans l’optique de mon anniversaire lol mais je ne demanderais rien à celle que tu appelle la femme de ma vie …………….

Alors j’aimerais :

La Bd godspeed sur Kurt Cobain

Un casque stéréo pour écouter ma musique tranquille

Un t-shirt nirvana

Et surtout cette paire de lunettes http://cgi.cafr.ebay.ca/Nirvana-Sunglasses-Kurt-COBAIN-Grunge-INDIE-white_W0QQitemZ200107388944QQihZ010QQcategoryZ15666QQssPageNameZWDVWQQrdZ1QQcmdZViewItem

Rock The World
&
Just Have Fun...

Le problème c'est que je n’ai pas vraiment d'idées pour les textes. J'ai toujours l'impression d'écrire des trucs affligeants, soporifiques, ou alors complètement délirants.

J'ai tellement de trucs à écrire que je suis sûr d'en avoir déjà oublié plus de la moitié. Au final, je vais encore pondre un texte incompréhensible que pas la moitié des gens qui passent ici ne lirons même pas.  Je commence à reprendre de vieilles habitudes, je suis en train de tapoter sur mon clavier alors que je devrais être sous la douche ou devant mon café glacé parce que le jour ne se pointe pas dans une petite heure, loin de là, et que je dois bosser mon dossier d’audiovisuel. Forcément, en cours j’ai rien foutu, à part me cajoler au creux de ma camisole... Mais quand on est supposés travailler sur un film dont on est le réalisateur scénariste, se câliner de folie conceptuelle et pure c'est pas très constructif; J’espère boucler mon dossier d'ici demain. J'ai pas encore commencé le reste du boulot, j'ai même pas regardé ce qu'était le reste du boulot, pour être honnête, je me souviens juste qu'il y en a une quantité aberrante. Et comme je viens de le dire, j'ai absolument rien fait. Pour une fois, j'en suis pas entièrement responsable: j'ai été malade.

Allez, j'avoue, ça m'a pas empêché d'aller à pas mal de soirées, mais jeudi, j'ai été à un concert dans un bar. Oui, oui, même malade la musique pour moi reste vitale. Ca vous en bouche une surface ? (Je n’aimes plus l’expression : ca vous en bouche un coin… alors voici ma variante) A propos, Béa, j'aime ta jupe plissée, ton chemisier et ton aire de jeune écolière, tu es hallucinante les autre vous étiez  pas mal non plus. Toujours est-il que c'était plutôt sympa parce que très peu de gens était là (forcément, un bar en plein milieu du trou du cul du monde...), alors on a pu enchaîner les folies sur la piste de dance. Sauf que j'étais déjà assez enrhumé à la base, et que par-dessus tout ça je suis souvent sorti dans la rue en t-shirt pour appeler ma dure a cuire préférée ma petite dulcinée en herbe, sauvageonne va ma jolie Catherine (tu voit je tien mes promesse je parle de toi dans mon blog), et qu'à la fin de la soirée j'étais complètement aphone. Donc, vendredi, je suis allé en cour carrément destroy, avec je-n'sais-combien de fièvre, les poumons broyés, les yeux explosés et toujours pas de voix, enfin plus que la veille. Je suis quand même allé au parc à fleurs a coté de la caserne des pompier, Magalie n’y était pas les souvenir de mes angoisses profonde son remontés, j’ai eu envie de chialer comme le gosse que je suis depuis toujours, mais la peur d’être aimer pour ce que je suis réellement a resurgie et ma vite fait sécher mes yeux bronzés de solitude. (capuccinoooooooooo!!!!!!) Et retour au bahut. J'ai cru que j'allais y mourir dans cet salle de classe a écouter les leçons de la GACHETTE l’homme qui respire le savoir plus vite qu’un asthmatique après un marathon, je me sentais super mal, en plus quand on sait plus parler, pas facile de prendre la parole…... Heureusement que ma conscience était là (je crois que sans elle je serais vraiment mort, tuer par le prof à défaut d’un arrêt cardiaque)

Et donc, samedi je suis rentré chez moi dans un sale état, mais ça commence à aller mieux, même si je tousse encore comme un déterré, que mes narine son si dilatées qu’on croirait que j’ai voulu manger des bananes par le nez. J'ai un peu rangé mon bazar pour pouvoir bosser (sauf que je crois que j'ai perdu les croquis que j'avais faits pour le foutu dossier...). Une révolution.

J'en ai marre, je n'y arrive pas, je n'avance pas.

Deux nuits que je passe sur ce putain de texte, de projet pour une future chanson, et j'ai rien de constructif. Je n'arrive pas à mettre mes idées en ordre, je n'arrive pas à me motiver à travailler dessus. Je passe plus de temps sur cette motivation que sur le texte lui-même. J'écris à peine deux mots que j'en ai marre et que j'ai envie d'arrêter. Je me dis que je le ferais demain mais je sais que je ne ferais rien, alors je me couche à 6h du mat' sans avoir rien fait réellement.

Pourtant ça devrait être sans problèmes, je connais bien la vie après tout, mais j'ai l'impression de toujours être en train d’écrire sur le monde si bien que je n'arrive plus à me persuader que c'est important et qu'il faut qu'il soit nickel.

Si ça continue comme ça, je vais devoir faire une nuit blanche pour le finir la veille de la date limite, soit en pleine semaine d'exams (pas top).

Il s'assoie devant moi, tranquillement. Ses habits sont sales, il est pieds nus.

Je le salue, lui parle doucement. Il me regarde de ses grands yeux, puis regarde ailleurs.

Je lui pose des questions, il me répond avec sérieux, sans l'ombre d'un sourire. Je dois m'approcher davantage, il parle d'une voix cassée et très basse. Il a à peine 20 ans.

Il s'est perdu. Il est dans ce monde depuis des mois. Trop longtemps. Il veut rentrer chez lui, voir son père.

Il s'arrête de parler et deux larmes tombent le long de son visage.

"Tu veux t'arrêter?" j'ai demandé.

Il secoue la tête. Il veut continuer. Et il parle encore et encore.

Quand il sera grand, il voudra être professeur, doux rêveur, chanteur. Mais avant, s'il ne retrouve pas qui il est, il veut se ré-adopté.

A la fin, la seule chose que j'ai osé dire c'était : « Pourquoi ce miroir est ici ?...