blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Blog dans la catégorie :
Art

 




Signaler un contenu illicite

 

piscine

 

Pas d'image bulle? Veuillez retélécharger

 

parking souterain

 

strasbourgeoise1_237bww.1173217586.jpg

 

questionnaire sur les vacances

 

 

 

 

1/ Qu'est-ce que tu préféres dans les vacances ?   le repos
2/ Tes vacances, c'est plutôt relax ou speed ? relax
3/ Plutôt mer, montagne, campagne ou ta chambre ? mer
4/ A quelle heure te léves-tu en vacances ? 8H30
5/ Les vacances avec tes parents c'est : Super, j'adore ma famille
6/ Es-tu es du genre à compter les jours avec les vacances ? non
7/ Les vraies vacances pour toi, c'est camping ou hôtel ? hôtel
8/ Tes vacances de rêves, ce serait où ? republique Tcheque
9/ Et avec qui ? la futur mere de mes futur enfants
10/ Dans ton sac pour partir, que mets-tu en priorité ? de quoi ecrire (mon carnet et un stylo bic classique)
11/ Fais-tu attention à ton budget pendant les vacances ? oui je suis jamais très fortuné
12/ Penses-tu que vacances = drague ? pas forcément non
13/ Quelles ont été tes meilleures vacances ? celle en espagne il y a deux ans
14/ Gardes-tu contact avec les nouvelles rencontres ? oui très très souvent c'est facil avec msn de nos jours
15/ As-tu déja été déçu(e) par un séjour ? non jamais
16/ Quel est "LE" truc que tu veux faire pendant les vacances ? devenir un bon guitariste
17/ As-tu ou aimerais-tu un job d'été ? oué ca peut m'aider sur le plan pécunié
18/ Y a t-il un truc que tu reproches aux vacances ? oué la solitude quelles offrent parfois
19/ Es-tu triste à la fin des vacances ? non pourquoi le serais-je?
20/ Si tu devais décrire tes vacances en un seul mot : poésie

 

Les cauchemars sont-ils toujours de mauvais rêves?

 

Les cauchemars sont-ils toujours de mauvais rêves?

Chronique du lundi, 13 janvier 2003

 

Les rêves déplaisants ou angoissants nous rendent visite régulièrement. Doit-on en tenir compte ? Oui, car ils sont un signal pour nous informer que quelque chose ne va pas : c’est peut-être une peur à neutraliser, une attitude à changer, un geste à poser. Ces mauvais rêves ont-ils une utilité ? Oui car leur but est de nous aider dans notre vie éveillée. Nous devons les voir comme des alliés.

 

Différentes causes sont à l’origine de ces  mauvais rêves : ils peuvent refléter une angoisse, nous avertir pour nous indiquer un danger potentiel pour mieux y faire face, nous libérer d’une peur pour ensuite retrouver l’harmonie intérieure, il nous informent aussi d’un nouveau potentiel lorsque en rêve nous nous trouvons devant une situation périlleuse et en sortons vainqueur.

 

La nuit, durant le sommeil de rêves, le subconscient peut recréer des scènes semblables à une situation inquiétante de notre quotidien afin de nous permettre de pratiquer notre capacité à nous adapter. La scène se répète nuit après nuit. Tant et aussi longtemps que nous avons besoin de pratiquer. Les rêves répétitifs sont une occasion de reprendre le contrôle de la situation traumatisante.

Dans la vie quotidienne, certains changements déclanchent  des difficultés importantes à résoudre, Un déménagement (changement d’environnement), un divorce (changement de vie), la perte d’un travail (changement de carrière), peuvent devenir des situations inquiétantes si nous ne sommes pas apte à les affronter.

Induire un rêve devient alors un outil précieux pour venir à notre rescousse. Il s’agit le soir avant de s’endormir d’inscrire dans notre journal de rêves une demande relié à notre inquiétude pour recevoir une solution : cette nuit je trouve le logement idéal pour moi, cette nuit j’expérimente ma vie de célibataire et  y découvre des joies inconnues, cette nuit je découvre mes vraies talents.

 

Le geste que nous posons en écrivant ce à quoi nous désirons rêver, crée une forte impression sur le subconscient qui va se faire un plaisir de nous aider. Dans notre monde intérieur des scénarios vont apparaître pour nous permette de trouver les réponses. En conclusion le rêve est un fidèle compagnon  de nos nuits et un allié inestimable.

 

 

Je vous souhaite Une Heureuse Année

 

Denise Cardinal
Auteure « Rêve et Mémoire, éditions Le Dauphin Blanc »
Conférencière animatrice de
L’École de Rêves Nicole Gratton

 

 

 

je n'ai finalement connu qu'une nuit de répis

 

Un cavalier qui porte un glaive et un sablier ne peut que représenter la mort. Son existence est onirique, elle est immatérielle, elle est passée rapidement dans mes rêves mais je n’ai noté ces deux détails importants tenus dans chaque main, le glaive, une épée courte à deux tranchants et un sablier, la mesure du temps, qu’après des années de terreur nocturne. Le cavalier se compare à un ouragan sur la grève pour me parler du déchaînement et de la violence de la nature d'ordinaire paisible. Le rythme de mes nuits est marqué par la dissymétrie 7/4 d’un poème à la Verlaine quintile il semble qu’il reproduit le caractère anormal, boiteux de cette apparition ainsi que son déplacement, et sans de moi-même. On retrouve à la fin de ma vie, cette même comparaison, cette analogie, cette fusion des deux univers, qui évoque la violence de la mort, tel l'ouragan passe à travers une ruine. Au fil de la nuit, je voyage en pays inconnu, de villes en villes, à travers la campagne, les fleuves, les forets dans une sorte de survol rapide. Le cauchemar me précise que le cavalier chevauche un étalon, cela me perturbe aujourd’hui car c’est un cheval habituellement destiné à la reproduction et non pas à la course. La couleur noire, celle de la mort est celle de l'étalon qui n'a également aucun harnachement. Les râlements sourds semblent être ceux de mourants. La couleur rouge me renvoie à une autre réalité, le sang. Le rouge du cheval associé au bourdonnement du mot flamme prend une signification tragique d'incendie.

 

Suis- je un être d'outre tombe, un spectre

 

Le cavalier qui chevauche l'étalon à grande vitesse possède quelques attributs vestimentaires particuliers, un feutre avec une plume qui m’évoque un personnage tyrolien, puis un manteau en correspondance avec les éléments déchaînés qui flottant au vent fait office de cravache et accélère le mouvement. La tenue est négligée, comme en bataille, et laisse apparaître étrangement un torse cadavérique, d'ivoire. Incontestablement je suis dans un registre macabre, morbide, noir, dont mes m‘avaient habitués mes différente lectures de poètes romantiques, Chateaubriand, Victor Hugo, Lamartine. Verlaine m’a cependant fait prendre une approche différente, dans mes rêves nuls lyrisme, je suis dans le fantastique, dans l'imaginaire. Certains savent que je fus très affecté par la mort de mes vers, qui avaient quitté la réalité pour mieux s'occuper de moi. Ne serais-je pas en train de revoir mon propre spectre ou mon propre squelette ? Tout l'indique, le personnage aperçut ressemble bien à un poète vagabond et sans lieux où se perdre, il porte un sabre court et est monté sur son cheval, un étalon, il a l'œil qui s'allume et qui s'éteint rappelant le credo militaire consistant à avoir un œil toujours ouvert, credo que tous littéraire c’est approprier dans son observation du monde autour de lui. La présence de l'éclair bleu d'une arme à feu confirme bien qu'il s'agit d'une scène de bataille qu’accompagnent les sonorités des cris stridents des blessés, bataille d’écriture et de violence, condensé par les paradis artificiels que la nature porte en son sein. Je revois le spectre ou le squelette de ce que j’étais enfant un rêveur défunt, c'est une vision effrayante, angoissante pour moi, un cauchemar. L'idée de mort chez moi n'est généralement que suggérée, atténuée par la périphrase ou l'euphémisme, il s'agit d'un exil, d'un départ, or dans mes mauvais rêves j’y suis réellement confronter et cette foi sans détour. Ici le cauchemar qui est mien et dont je vous parle est imprégné d'une mort réelle, mort généralement associée à la pâleur, la froideur, la raideur, la nuit. L'œil qui s'éteint, la neige qui recouvre tout comme un linceul et dont le blanc cocaîneu évoque aussi l'absence, puis la nuit noire, sont des images qui participent à cette évocation mortuaire. L'originalité du cauchemar poème réside dans le mouvement insensible qui me fait passer d'un décor de tempête sur une grève, fait d'embruns, de tourbillons, l'image d'une nature violente, et par correspondance, des difficultés de la vie chez Baudelaire, à l'immobilisme de la nuit noire, à l'absence de vie, à la mort. Alors que la nuit noire effaçait tout au dernier vers du colloque sentimental, et la nuit seule entendit ses paroles, qui reprend le même thème des revenants, le souvenir des plaintes et des dents reste encore présent ce qui confirme que le revenant est une personne qui m’est chère à moi, au poète.

 

Les cauchemars sont des poèmes romantiques et noir

 


Le romantisme qui envahi mes heures de sommeils affirme la primauté de l'émotion, exalte l'imaginaire. Comme tous les artistes je commence par m'imprégner des poètes qui m’ont précédé et que j’admire. J’aimerais entendre certains me dire que j’apparais un peu comme l'héritier de ce mouvement et que mon cauchemar répond au goût du romantisme noir pour le fantastique. Chez moi comme chez les romantiques, il y a toujours du vent, généralement du nord, soufflant sur des grèves comme à St-Malo chez Chateaubriand. Dans mon cauchemar le vent est à son apogée, c'est un ouragan. Un autre thème cher aux romantiques, le mépris du monde contemporain, l'attrait pour les légendes germaniques, les promenades dans la nature, les tempêtes, les voyages vers un ailleurs nouveau comme thérapie. Dans le second quintile par un jeu subtil d'allitération en "l", consonne fluide, la nuit me fait survoler le monde dans tous les sens et donne de la mort une idée optimiste de voyage infini et non de néant. Le romantisme allemand fait une large place au rêve, à l'étrange, à l'inexplicable, au fantastique, à l'irrationnel essaie de réhabiliter la qui pensée magique, fait planer les mystères et met l'accent sur les forces irrationnelles qui œuvrent dans le monde mais échappent à l'entendement. Bien avant moi, Verlaine et les romantiques avaient pressenti tout ce que l'inconscient avait de "fou", d'incontrôlable. Cette histoire rocambolesque de revenant participe de la même vision de l'homme.

 


Mes terreurs nocturnes avec ce poétique cauchemar tentent à chaque nuit d'exorciser par la musique l'inquiétude de mon âme. Le rythme irrégulier des vers impairs, le jeu délicat des vers de 7 et 4 syllabes traduit le sentiment complexe que j’entretiens face à la mort, tiraillé entre Dieu et Satan. Cauchemarder est l'occasion pour moi d'évoquer la dure condition de poète meurtri par mon hyper sensibilité et de parler de moi-même. Mon inconscient s'est probablement inspiré des contes d'Hoffmann, écrivain allemand inventeur du genre, ou des "démons de la nuit" de Nodier pour me communiquer le vertige de moi-même et de mes cauchemars. Mes nuits reviendront souvent sur le thème de la mort non sans une certaine ironie comme actuellement, traduisant une grande peur de l'exclusion dans la mort comme je suis souvent exclus dans la vie.

 

 

Minibluff the card game

Hotels